Temps ordinaire - 23e semaine
Dimanche 4 septembre 2022
Les textes d'aujourd'hui nous parlent de "renoncement", de ""préférence, de "porter sa croix" :
cela ne nous semble guère engageant !
Nos choix, nos décisions, même minimes, entraînent des renoncements :
si je choisis d'aller au cinéma, je renonce à regarder le match de foot ;
si je choisis de visiter ce malade isolé, je renonce à prendre une heure sur mon smartphone ;
si je choisis de me marier, je renonce à toutes les autres femmes (ou à tous les autres hommes) ;
si je choisis d'être disciple de Jésus, je renonce à mon égoïsme pour aimer à la manière de Jésus,
et cela est dur pour mon cher "moi" !
Si je choisis la vie avec Jésus, mon égoïsme, mon esprit de domination,
mes envies de pouvoir vont "souffrir",
mais il y aura la joie d'aimer, la joie de se donner,
la joie de cheminer avec Jésus Christ comme compagnon de route,
comme Frère et comme Maître.
Aimer, -aimer vraiment à la manière de Jésus- nous entraîne sur le chemin du don,
sur le chemin du service, sur le chemin de la Vie à travers les petites morts,
les petites croix provoquées par le choix de Vie que je fais :
mais c'est pour la Vie, celle qui ne finit pas !
Nous faisons mémoire aujourd'hui de sainte Rose de Viterbe, née en 1223, morte en 1251 à 28 ans.
En écoutant les sermons des Frères Mineurs franciscains, elle apprend très jeune à prier,
à partager son pain avec les pauvres.
Dans un coin de la maison paternelle, elle aménage un petit ermitage, où elle prie en paix.
Elle entre dans le Tiers-Ordre franciscain à l'âge de 24 ans.
Cette même année, elle sort de son ermitage, la croix à la main,
pour exhorter les passants à la fidélité au Pape et à la pénitence :
la ville entière se convertit à sa parole.
Du coup, l'empereur Frédéric II, qui occupe la ville et qui lutte contre le pape condamne Rose à l'exil.
Après la mort de l'empereur, elle rentre à Viterbe,
mais demeure dans son ermitage où elle meurt, le 6 mars 1251.